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« Salus animarum suprema lex »

Le salut des âmes est la loi suprême

 

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des catholiques laïcs de toutes générations du diocèse de Bordeaux attachés à la forme traditionnelle du rit Catholique qui nourrit notre amour pour le Christ. Depuis des années nous avons privilégié le dialogue avec nos autorités ecclésiales pour trouver un équilibre.

Conduits vers le Ciel par la richesse liturgique de ce rit, soutenus par les prêtres qui nous font grandir dans la foi, nous voulons témoigner de notre humble participation à la construction du royaume du Christ.

Cet amour pour la Tradition s’étend à tous les aspects de la liturgie, du catéchisme, des sacrements et des exercices de piété tels qu’ils découlent de l’enseignement de l’Eglise ainsi que des usages et des livres autorisés par les Motu Proprio Ecclesia Dei de Saint Jean-Paul II et Sumorum Pontificum du Pape Benoît XVI et ce dans la continuité de la Bulle Quo Primum Tempore du pape St Pie V en 1570.

Cet attachement à la Tradition s’étend aussi à la protection des instituts religieux, des congrégations et de leurs membres, dont le charisme propre et les constitutions se réfèrent aux usages autorisés par lesdits Motu Proprio.

Nous sommes convaincus que l’unité des catholiques est enracinée dans l’unité en Dieu à travers la foi, l’espérance et la charité. Nous sommes des fidèles réguliers qui nous efforçons d’appliquer les commandements de l’Eglise et qui souhaitons prier avec un rit jamais abrogé.

Le Motu Proprio Traditionis Custodes du Saint Père nous a durement éprouvés car nous avons toute notre place au sein de l’Eglise. Si le décret Papal du 11 février 2022 est un signe d’apaisement, il n’en demeure pas moins qu’il précise aussi que : « les dispositions du motu proprio Traditionis Custodes doivent également être prises en compte », laissant ainsi le champ à toutes les interprétations.

Nous nous permettons de rappeler les mots du Pape Benoît XVI, dans sa Lettre aux Evêques qui accompagnait son Motu Proprio en 2007 : « Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Eglise, et de leur donner leur juste place. »

Nous vivons, dans notre diocèse de Bordeaux, une situation apaisée et fraternelle et c’est un réel réconfort pour nos familles. Les formes ordinaire et extraordinaire du rit romain cohabitent sans difficulté et cette complémentarité est aujourd’hui une richesse pour l’évangélisation et non une source de division.

Nous implorons nos évêques afin qu’ils restent des pasteurs, des guides, des pères dans le Christ, et ne deviennent pas des sujets de crainte et des causes de tristesse. Qu’ils soient nos défenseurs et nos protecteurs, afin que la paix règne dans les diocèses, les familles, les paroisses et les cœurs et pour que cessent ces conflits facteurs de divisions.

Bien que vivant aujourd’hui en bonne harmonie avec notre évêque, nous avons des craintes pour l’avenir à long terme. Notre association Semper Fidelis restera vigilante à ce que soient respectées les traditions liturgiques. Elle assure également de sa solidarité les catholiques moins favorisés dans d’autres diocèses.

Notre fidélité au rit tridentin n’a pas pour but de prôner l’illégitimité du nouvel ordo et de former une contre-Eglise, mais de rappeler notre droit à une manière de prier qui irrigue notre vie spirituelle.